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taire terminé, qu’il alla se fixer à Dijon, où il est luthier du Conservatoire. Ses instruments, de facture soignée, sont marqués au feu à l’intérieur :

Clément. — Paris, 1815-1847 environ. On dit qu’il travailla peu par lui-même ; mais il eut d’excellents ouvriers, tels que G. Chanot, Calot et Augière :

Il habita aussi rue des Bons-Enfants.

Clève ou Clerc. — Paris. 1777. Aux Quinze-Vingts.

Coffe-Goguette. — Mirecourt, 1830-1840. Connu par des guitares.

Coincu ou Comme. — Blois, xviiie siècle. Dont une guitare figure sur l’inventaire de Bruni.

Collichon (Michel). — Paris. 1683. Une charmante basse de viole de cet auteur, portant cette date, se voyait à l’Exposition rétrospective en 1889, à Paris.

Collin (Claude-Nicolas). — Mirecourt, où il est mort en 1864. Bon luthier, qui eut pour élèves Charles-Auguste Miremont, et :

Collin (Charles-Jean-Baptiste), dit Collin-Mézin. — Paris. Luthier contemporain. Né à Mirecourt, le 12 novembre 1841. Fils du précédent. Après son apprentissage chez son père, il alla travailler chez Nicolas-François Vuillaume, à Bruxelles, et vint s’établir à Paris, en 1868. D’abord, rue du Faubourg-Poissonnière, 18 et 14, jusqu’en