« En 1561, deux cent cinquante francs sont délivrés aux cinq violons de Monseigneur le régent pour subvenir aux frais qu’ils pourraient faire à la suite de Monseigneur en son voyage d’Allemaigne. »
« Lorsque Charles III vint en France, ces mêmes musiciens reçurent en paiement cent soixante francs. »
En 1562 : « deux cent soixante-seize francs aux cinq violons de Monseigneur, pour acheter des trompes, violes et autres instruments de musique pour le service de Monseigneur. »
En 1563 : « deux cents francs aux violons de Monseigneur pour se fournir de cornets, violons et autres instruments ; ainsi qu’aux sept hautbois »
« En 1568, aux violons de Monseigneur, quatre-vingts francs, pour eux s’entretenir et nourrir quelque temps à cause qu’il leur fut commandé de s’absenter de la suite de Monseigneur pour les dangiers de la peste qui régnoient[1] ».
Le joueur de violon, Mathieu Saulvage, faisait parfois la partie avec le duc :
En 1570, il fut donné à cet artiste : « vingt escuz d’or quarante et un francs, qu’il a gagnés contre Monseigneur, au jeu de pelote et paulme, et pour trois douzaines de battoirs qu’il a fournis. »
En 1579 : « trois cents francs pour acheter des instruments aux six violons de Monseigneur : Claude Le Gris, Claude et Nicolas de Florence, Nicolas du Hault, René Moureau et Claude de Dreux[2]. »
La lecture de ces pièces d’archives montre que le violon, dès ses débuts, occupa très vite la première place dans les petits orchestres au service des princes ; car les musiciens