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Antonio, dit Il Bononiensis. — Bologne. Une « viola a gambe », forme guitare, sans date, de ce maître, se trouve au musée instrumental du Lyceo filarmonico, à Bologne.

Antonio, dit Il Ciciciliano. — Le musée du Lyceo filarmonico, à Bologne, possède une « viola a gambe », à 6 cordes, sans date, de cet auteur.

Antony (Girolamo). — Crémone, 1751. Joli patron, vernis jaune :

Hieronimus Antonij
Cremonæ, anno 1751.

Assalone (Gasparo). — Rome, xviiie siècle. Voûtes élevées, travail lourd, vernis jaune.

Bagatella (Antonio). — Padoue, fin xviiie siècle. Ses violons et violoncelles sont assez estimés. Il publia, en 1786, une brochure : Regole per la construzione de violini, viole, violoncelli e violoni, dans laquelle il expose une méthode pour construire les violons au moyen d’une ligne perpendiculaire graduée[1].

Bagatella (Pietro). — Padoue, vers 1760.

Bagnini (Orazio di Antonio). — Florence, 1667. Faiseur de cithares.

Balestrieri (Pietro). — Crémone, xviiie siècle.

Balestrieri (Thomas). — Mantoue, 1775.

On le dit élève d’Antonio Stradivari. Ses violons manquent parfois de fini, mais possèdent une très belle sonorité. Son vernis ressemble à celui de Guadagnini.

Barbanti (Silva Francesco). — Correggio, 1850.

Barbieri (Francesco). — Vérone, 1695. Style d’Andréa Guarneri.

  1. Wettengel, luthier allemand, en fit paraître une sur le même plan, en 1828. Voyez ce nom.