basse de viole
Appartenant à M. Jules Delsart.freunde, à Vienne, une viole de Johann-Paul Schorn, Salzbourg, 1699. Celui-ci s’était d’abord fixé à Inspruck, vers 1680, et l’on ignore quand il quitta cette dernière ville pour aller habiter Salzbourg.
De Jacques Sainprœ, luthier à Berlin, vers la fin du xviie siècle, on connaît le baryton qui est au musée Kensington, à Londres. Cet instrument passe pour avoir appartenu au célèbre flûtiste Quantz.
À l’Exposition internationale de Paris, en 1878, figurait une « viola pomposa » de Martin Hoffmann, appartenant à MM. Mahillon frères, de Bruxelles.
Nous avons déjà parlé de ce luthier qui vivait à Leipsig, vers la fin du xviie siècle et pendant la première moitié du xviiie siècle. Son fils, Johann-Christian Hoffmann, a fait également des violes.
Citons encore : H. Kramer, dont il y a une « viola bordone », datée de Vienne, à la Gesellschafft de Vienne ; Elster (Joseph), Mayence, 1720-1750, qui a construit quantité de basses de viole ; Weigert (J.-B.), représenté à la Gesellschafft par une viole d’amour, faite à Linz, en 1721 ; Eberle (J.-Ulric), à Prague, 1730 à 1750,