par l’évêque Étienne de Popian, contenait les prescriptions suivantes : « Par quoi mandons et très expressément enjoignons à tous prieurs, recteurs, curez ou leurs vicaires, chasser hors de l’église (à laquelle, comme maison de Dieu et d’oraison, convient la sainteté) et des porches et des cimetières et autres lieux sacrés et circonvoisins, toutes sortes de tambours et joueurs d’instruments, farces et quelconques représentations par personnages masquez ou déguisés, danses, jeux, etc. »
Notre brave rebec ne figurait pas seulement que dans les saturnales. On le voyait bien, il est vrai, dans l’orchestre de la Fêtes des fous et de l’âne ; mais, accompagné du tambourin, il précédait aussi les épousées à l’église[1]. La même coutume existait en Allemagne. Du reste, pendant tout le Moyen Âge, le rebec fut en vogue ainsi que la vielle à roue, la flûte, le chalumeau, la cornemuse, le tambourin et le tambour. Il s’employait dans les bals, festins, noces, mascarades, sérénades, etc.
On trouve, dans les Comptes de l’Argenterie du roy Charles VIII, qu’en 1483, étant à Septème, il fit donner
- ↑ Dictionnaire de Trévoux.