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Des femmes faisaient le tour du salon lentement, cherchant du regard un siège, avec des poignées de mains et de rapides causeries, en passant. Enfin, l’on se poussait, des chaises étaient rapportées, et les rangs se triplaient, mangeant inégalement le lac luisant du parquet, qui disparaissait complètement sous le flot des hommes, refoulés seulement quand les danses reprenaient.

Au buffet, il y avait foule ; mais, plutôt pour causer. Les domestiques servaient sans peine : un verre de champagne, un fruit glacé, un peu de raisin ; c’était tout. Cependant, vers une heure, les jeunes gens qui dansent, ceux dont l’âge n’a pas encore diminué l’ardeur, commençaient à entourer le buffet, la figure décomposée, des gouttes de sueur roulant sur la peau, avec le malaise d’estomac produit par la danse trop répétée, qui donne l’illusion de la faim.

Puis, des femmes dont la jeunesse disparaissait, se faisaient conduire dans la salle à manger, sous le prétexte d’une glace à