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SUPPLÉMENT.



Tandis que l'on imprimoit les premières feuilles de cette brochure, je continuois encore par de nouvelles expériences à perfectionner ou abréger les moyens que j'ai indiqués pour la dessication des pommes-de-terre: moyens sur lesquels j'ai laissé, sans doute, encore beaucoup de choses en arrière. Ces nouvelles recherches m'ont amené à faire les remarques suivantes:

1°. Que le tems de la cuisson de ces racines dépendoit autant de la quantité que l'on en faisoit cuire à-la-fois, que de leur espèce; car telles à qui, comme les blanches jaunes, il ne faut que trois quarts-d'heure, à d'autres, comme les rouges longues d'une nature plus ferme et plus compacte, il faut au moins une heure et demie, — Les jaunes de New-Yorck sont si délicates et si tendres, qu'elles s'ouvrent même avant d'avoir acquis entièrement le dernier, degré de cuisson; c'est un inconvénient auquel les autres, pommes-de-terre blanches ne sont pas sujettes. — Peut-être cela vient-il de ce que les jaunes n'ont pas dans ce moment encore acquis assez de maturité. On pourra s'en assurer plus particulièrement dans un mois d'ici, ou après les premières gelées.

2°. Au lieu d'étaler, comme j'ai dit (page 8), avec une pointe les vermicels sur les caisses, on peut se servir d'un moyen plus expéditif. Ayez un moyen crible de fer-blanc dont les trous soient de lignes. Posez-le à terre, et filtrez dessus vos pommes--