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l'oflicier dans la combinaison v[ s'il nt» saulo pas coniinc une poudriôi"o! l'mir (lua \ iiiul iiislaiils de sa \ii' rolll- eior de Brassard n'oùl pas sanlo, c'osl (\m\ conmic tous les dandys, il était heuioux. Mazaiin l'aurait employé, — ses nièces aussi, mais pour une anii'o raison : il était superbe. 11 avait eu cette beauté nécessaire au soldat plus qu'à personne, car il n'y a pas de jeunesse sans la beauté, et l'armée, c'est la jeunesse de la France ! Cette beauté, du reste, qui ne séduit i)as que les femmes, mais les circonstances elles-mêmes, — ces coquines. — n'avait pas été la seule protection qui se fut étendue sur la tète du capitaine de Brassard. Il était, je crois, de race nor- mande, de la race de Guillaume-le-Conquérant, (^l il avait, dit-on, beaucoup conquis... Après l'abdication de l'Empereur, il était nalurellemenl passé aux Bourbons, et, pendant les Cent-Jours, surnalurellemenl Icui- clait demeuré lidèle. Aussi, quand l(>s Bourbons fui'ont revenus, la seconde fois, le vicomte fut-il armé chevalier de Saint- Louis de la propre main de Charles X (alors Monsieur). Mais, avec la meilleure volonté du monde, que faire pour cet enragé dandy qui, — un jour de revue, — avait mis l'épée à la main, sur le front de bandière de son régi- ment, contre son inspecteur général, i)our une observa- tion de service? C'était assez que de lui sauver le conseil de guerre. Ce mépris insouciant de la discipline, le vicomte de Brassard l'avait porté partout. y> (1).
No pouvant être Brassard et n'ayant connu ni la -r servitude » ni la ^< grandeur militaires », d'Aurevilly est contraint à devenir un simple Dandy sans épaulettes, un Brummell parisien. C'est déjà quelque chose : car le dandysme est une attitude éminemment aristocraliqne.
(1) Les Diaboliques (éd. Deiitu) Le liideau Cramoisi, p. 'J et suiv.