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nuirquisc do Fiers, la oomlosse d'Arlollos, la romlosso do Mendozo, le vicoiulo Chaslonay do Prosiiy, los soiils héros vraimonl agissants au cours do celle Iragédio inliine. — eu dehors louU'Iois de riieroine par excellence, la seuora Velliui, tiue Barhe.y d'Aurevilly s'est ingénié à parer de toutes les grâces prestigieuses de la passion la plus tunuiltueusenuMit aristocratique. On la voit encore, celte noblesse moribonde, dans VEnsorcciée, avec lo prètre-Chouan ,)ehoël(l»> La (Iroix-JugaucllabelleJeanno de Feuardent, devenue par une sacrdege mésalliance « la femme a maitreThomas L(> Ilardouey >»; et ces deux nobles figures de l'abbé et de la mésalliée passent et repassent sans cesse devant nos yeux éblouis, jusqu'à la catastrophe finale, à travers le dramatique récit où le génial romancier a fait revivre tout une époque de la guerre de la C-huuaimerie bas-normande. Non moins visi- blement api)araissenl les dernières luttes de l'aristocratie expirante, dans le Chccalirr Des Touches, rémouvante épopée et l'équipée folle des Doicc, tous « nobles //, remarque d'Aurevilly avec un airde triomphe. Ce mouvo- meiil royaliste nous est raconté par Mademoiselle de Percy, un vrai héros, plus homme que femme. Kl le récit a pour auditeurs l'abbé de Percy, les deux demoi- selles de Touliedelys, le baron Ilylas de Fierdrap et même la sourde Aimée-Isabelle de Spens.

Faut-il pénétrer plus avant dans 1 u'uvre de Barbey d'Aurevilly? Dans le Prrlrc Marié, nous rencontrons l'abbé Sombreval et Calixle sa fille, — grands l'un et l'autre, chacun à sa faron, d'une grandeur surhumaine, — en face du gentilhomme Néel de Néhou. Dans les Jfiaholitjucs, nous apercevons le vicomte de Brassard avec son « rideau cramoisi » ; le comte Jules-Amédee Hector de Ravila de Ravilès, avec « son plus bel amour