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nation en déliiv, aloi's (ju'il cdiilioiil sa stMisil)ililo dans les justes liniilos des coin onancos. El Toxpression (piil ildiHie à ses fantaisies est cerlainenient éeaiiate, coiiMiie un peut l'attendre d'un roinanli(jne ; l'aspect dont il revêt ses « débauches ('(M'clu'ales » est. a coup mu-, liaiinlt» ri empanaché. Néanmoins, rien n'y bli'sse les chaslcs oreilles, et les pudeurs les plus faciles à s'alai-nuM' y découvrent cette heureuse réserve du galant liommc (pii s'arrête à tentps sur la pente on la hardiesse devient si vite de la témérité, et la franchise du dérèg-lement.

On en peut dire autant d"/'//<' Ilist()ire stins nom, — qui n'i>sl ipTum^ I)iiiljo/i(jui' [mhWvc à part. — de Cr (jkI )ic im'urt pas, la iicrnuiinc corrigée et ameiulee (]ue d'Aurevilly lit paraître seulement à Tàge de soi.xanle- quinzo ans. — enfin (VUnc P(((/c d' llistoii'c consacrée ù l'amour incestueux des Uavalet. En IXSl) comme en 1S:{(). l'auteur de Léa et fX^Atnakléc considérait la passion, même la plus enfiannnée, la plus échevelée, la plus extraordinaire, sous l'angle du romantisme. Le roman- tisme, n'est-ce pas le dévelopiK'ment a outrance de l'individualité sensible? et par ou donc s'échappei-onl et feront explosion les instincts débridés de 1' « imaginatif », du « créateur », de l'écriviiin romantique, si ce n'est par la voie triomphale et dans les vastes domaines de la passion ? — la passion surexcitée, amplifiée jusqu'à l'énorme, exaltée jusqu'à l'invraiseinblance, et grâce à laquelle, malgré tout, se manifeste lopins vivement et se marque des caractères les plus forts uin* personnalité ardente et puissante !

Même dans la critique, Barbey d'Aurevilly apporta son fougueux tempérament de romantique, sa sensibilité passionnée et son imagination féconde, il a été le franc-