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plus imi()C(Mili> crcaliirc du iikhuK'. (Juaiil a ses romans, ils rotiiploiil parmi les (Hi\ i-ai;i>s les jjIiis siiiLiuliors do co temps, ol il y on a doux pour lo moins qui sont, dans leur uonro. des chofs-d'ciMivro: jo V(Mi\ pai"l(M"d(^ V H)isorccl((' ci du C/wnilu'i' Pcs TohcIics. Ou sail (pii' Ir ('hcralicr Des Touches conlienl lo rocil (W i)lusioui-s ojiisodi'sdc^ la ohouannorie norniand(\ Or, lo hasard mo lo lit lii'o par une lui>ul)ro nnil d'IiivcM' dans colle |)oliU^ ville do Valog'ues qui y est decrilo. .l'on reçus une improssion très forte. Je crus voir ronaitro eelle ville rélréoie el morte. Je vis les fig-ures à la fois héroïques et brutales des hobereaux repeupler ces hôtels noirs, silencieux, aux toits atïaissés, que la tnoisissuro dévore lentement. Je crus entendre siffler les balles des brigands parmi les plaintes du vent. Ce livre me donna lo frisson. Le style do lîarboy ifAurovilly est quelque chose qui m'a toujours " étonné. 11 est vioU^it et il est délicat, il est brutal et il est exquis. C'est un mots d'enfer; du moins, il n'est pas fade. »

Force, héroïsme, étrangeté confinant au génie: voilà le témoignage de M. Anatole Franco. On no peut exiger plus d'allirmation, plus do précision, de la part (run « impressionniste » et d'un « dilettante -.

Même .\1. Jules Lemaître, en dépit de ses préventions peu sympathiques, ne peut s'empêcher de rendre hom- mage à la g-randeur intellectuelle et morale de Baibey d'Aurevilly. « Mettons, pour sortir do peine, — écrivait- il à la fin de son article un peu superMcielet embarrassé, que la Hrria' Bleue pul)lia lo i^.") juin 1SS7. — motions que le chel-d'iriivro de .M. dWnicN illy. c'est M. dWarcNilly lui-même. QucUoquo soit dans son personnage la i)a!'t do la nature el de la volonté, la constance, la sûreté, la maîtrise avec laquelle il a soutenu ce rôle, ne sont [iis