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llosl iioc'ossaiiv.eiiiléliiiilivc.d'ncoc^pU'r,;!!! XIX' siccli', Barbey (l'Aurevilly, loi (jn'il est: (osl-à-diic un iiiiueur éiiarc (laus iioli-c éixtquo pacilique. Supposous-lo no en 177S. Ironie ans avant la ilalo oxaole do sa naissanee. 11 s'enrôle pai'uii losCluuiaus do Valognes, deSalul-Ldoldo Coutanees ; il augincidtMruno uiiilé les eoiMpa.g-nous de Des Tiuiches ; il ("ail Miervoille au iniliou d(\s liohoreaux royalisles. Si on se le represeido né dix ans plus lard, en ITSS. il eonnail Napoléon dans (oui rcclal tTune .yloiro inconleslée, so passionne pour la eaiiièro des armes, assisle, hélas! an déelin de l'astre, revient, brisé, do la Campagne de Russie, et finit ses jours, coninio le vieux général deSégur, dans un fauteuil d'académieien. Qu'on se le figure encore né en 170S: il est un dos plus fidèles soutiens de Charles X et fait le coup do feu, sous lo ministère de Polignac, pour la Congrégration et les Ordonnances de Juillet. Mais il est né réellemetd en 1S()S, n'a vécu d'une véritable vie qii'après iS:30, et, lorsqu'il a voulu se produire sur la scène, a trouvé les meilleures places occupées déjà par les Lamartine, les Vigny, les Hugo, et mémo d(> plus jounes que lui, les Musset et les Thé^tphile Cautier. Faul-il s'etomier des lors qu'il so soit retranché en une orgueilleuse attitude derrière le rem- part de ses croyances oft'ensées et de ses espoii's anéan- tis? AssiH'ément, s'il eût eu la puissance d'un Balzac, il aurait pu briser, coûte que coûte, la chaîne d'esclavage qui le rivait au passé, et se frayer une i-oule, à travers les épines, vers l'avenir. Bien mieux : il aurait pu. comme Balzac, s'imposer à radmii'alion de tous, sans ecsser d'eli-e fidèle à ses plus iidimes convictions. Mais il n'avait pas reçu tlu ciel le don du génie vict«)ri(Mix qui fiancjiitlous les obstiicles. Il n'était doué que d'un talent supérieur, qui séduit ceux-là seuls dont l'esprit a une certaine confor-