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li)iiil)0 pour s()lli('il(M' la via£î<'»ro ci iiiccrlaiuc iiiiiiioilalili'» dos Qiiaraiil(\ il coiiiTail lo ris(Hi(> irôtro rlii, Imil do même que ces malheureux candidats qu'il slii^uialisail jadis si durement. MM. Coppce et Paul Bourg'ot seraient les « chevilles ouvrières * de son élection : ils entiaîne- raienl sùirinoiil à 1(Mii' suiltMes poètes Sully Prudhoiiiiiio et Josc>-Maria do IhM'odia. les romanciois André Theuriel, Analolo Franco ot Pieri't> Loti, les dramaturges Victoi'ien Surdon, Lndovic llalévy. Jules Clarelie, les liisluri(Mis IhMiry Ilonssaye et (lalM-iel Ilanotaiix.M. Jules Lemaîti-e voterait, par dilettantisme, pour relevant auteur du Jinannn'lf, et M. Hmile Fat^^ict- P^^'" "i> éclectisme de bon aloi, donnoi'ait son snllrag-e au vig-oureux penseur dos P)op/ii'/cs (Iii Passé. De son côté, M. Edmond llostand, en mémoire de son ('ijrnno de lienjerac, ne saui'ait refuser sa voix au très noble et très empanaché roman- tique qui fut un Cyrano de Basse-Normandie. Kidin, au nom de sa foi militante qu'il élève bien an-dessus des ine.squins intérêts de parti, le comte Albert de Mun ferait fête au catholique sans peur des Philosoplics et écrirai us religiciw.

Justement, en une occasion solennelle et récenlo, le '*\ iiovendjre 10()1. le souvenir de Barbey d'Aurevilly a été évoqué pour la première fois à l'Académie lors de la distribution des prix de vertu que présidait M. de Mun. Parlant de Valotines on, loin du bruit de la foule, se dévouait depuis un demi-siècle nne obscure servante des pauvres, l'illustre rapporteur ne put se défendre de réveiller le fantôme du Chevalier Des Touches et de son chaleureux historien. Cet hommage équivaut presque à nne réception posthume. Et pourquoi, dans quinze ou vingt ans, l'Acadénjie française s'interdirait-elle la bonne fortune de proposer à ses lauréats futurs l'éloge du