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au pays natal, (Mi riioniUMii- de liarlKW d'Aurevilly. Aus- silùt la prosso aux inillo (m-Iios i-etoulissauls so roniil ;i parler de la sl;ilut> (|u";illiMi(lail le « coniiéUible des Lettres //. — et qu'il attend enrorc

Mais d'autres nionunuMils d(>\aifnl prcctHicr l'cM'iN-litin (U' la statue Ires inii»alii'innicnl dcsirt'c. Il l'allail s(tn.L;er il'alKtrd à achever la i)ublieation des (L'UV|-os ixjstliunics du Maître. Le S juin iS'.lT, paraissaient chez i.euieri-o deux opuscules réckunés depuis lont»leinps par les uniis de d'Aurevilly. Ils portuiiMil (•<> donble titre, assez énig- niatique: PoKssii'rcs el Ixi/lluncs oubUcs. Le premier recueil contenait les poésies de jeuncsso, d'âge niurel de vieillesse, où s'était complue, en ses heures de crises morales, l'àme apilét,' du peintre de Léa et des I)ia- boliques. Le second renfermait des poèmes en prose d'une perfection supérieure aux vers sans art de l'auteur delà Maîtresse Housse. Ici encore, la Revue de r^ris du 15 jnin exprima finement l'opinion des connaissem-s : « Ce sont deux petits livrés posthumes, — disait-elle, — pieusement publiés par vme admii-aiion toujom-s fidèle... Barbey fut un grand prosateur, parce qu'il connnenca par écrire en vers. C'est une banalité, mais c'est une vérité. Ses vers sftnt des vers de prosateur, gêné par la rime el le rythme, mais rpielqucfois emporté par-dessus ces obstacles par l'élan de sa pensée. Il y a, dans les Ryllnucs oubliés, a\q 1res beaux poèmes en prose. L'àme ardente de Barbey d'Am-evilly, au fond tciithc comme celle de tous les exaltés, y chaide et y crie tour a tour

c'est de n'avoir pas, au cours des <G pages de son étude, suffisamment démoli- la part de réalisme psycliologiijiie il siritirnnilal ipii s'est ajoutée à Tardent et e\ul»érant romantisme du (ils île Tlunpliili' Itarhey et ipic l'auteur A'L'ne Vieille Maîtresse doit etrl.iiiirmi iit à son ori^'ine nor- mande.