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iiu'un acc-ueil assez froid. M. Adi'ieii IUmiku^g, dans lu Liboic du :30 octobi-o iSSl), M. Léo Trezoïiick, le 21 dé- cembre de la inèiiio aimée, dans A)'t et Critique, M. J.-Il. Rosny dans la Ueruc Indépendante de jan- vier ISU), M. Camille de Sainle-Ci'oix dans la liataille du H novendjre ISIK), M. Roger-Miles dans le Soir du I^ novembre 181)0, M'"^ Judith Gautier dans le Rappel du 10 décembre 181)0, M. Remy deGourmont dans le Mercni-e de F)'a)icc du mois de janvier 181)1, furent les seuls juges équitables de ces livres à la fois vieux et neufs, — en dehors de M. Gustave Geffroy qui, dans la Justice du 21 octobre 1881) et du 7 janvier 181)1, rcMidil un hommage décisif au Maître disparu.

Le '-^ janvier 1801, la Renie de France publiait une remarqual)le étude de M. Edmond Biré sur les deu.x frères Léon et Jules Barbey d'Aurevilly. M. Biré, disci- ple de Pontmartin, mais infiniment plus courtois et plus juste que son parrain qui venait de mourir, n'hésita pas à saluer en YJ-jHsorcetée,.\o C/ieratiei' Des Tanches e[ le Prêtre Marié, « trois romans qui resteront et qui sont, à mon sens, bien près d'être des chefs-d'œuvre ». Aurait- il pu en dii'e autant de quelque ouvrage du comte de Pontmartin ?

Ces premiers téFnoignages d'estime intellectuelle et d'admiration éclairée ne pouvaient, toutefois, suffire à fonder sur des bases solides le renom du romancier nor- mand. Mais, en avril 181)1, pour le second anniversaire de la mort de Barbey d'Aurevilly, un livre parut (1), que

i\ ! Cliarics DiF.i, J. Uur/je;/ (l'.iiircvith/, Iinf/irssiuits et suiti'enirs, i68 pages iu-lJ (Sa\iue, (iilitcur, 18'Jl-. — Je w; voudrais pas être iiijusle