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Léon Cladol ol Jules Vallès, doux \iokMils, l'oiil Irlo à Barbey d'Aurevilly. Oscar do \'allee \c nid au nombre des ligures qu'il aime à dessiner d'une pluini> delieale el lui rend co llatleur hommage: "(l'est cerlainemenl, el par-dessus loul, — dit-il, — un esi»rit loulg-rand ouvert, d'un courage nalurtd, il'un savoir on Tintuition ajoideà l'élude, d'une loyauté visible el d ime foi'ce peu com- mune//. Arsène Iloussaye el Armand Silveslre sollicitent sa collaboration pour la lù'ruv de l'ui-is cl de Saint- Prlcrshourii. M. Frédéric Masson lui demande un roman " dans le genre du Chmilicr hcs Touclus » et se d('»sole de no pouvoir l'obtenir. lMiilipi)e (lille lui l'ait une ])t>lle place dans ses chroniques du Fiçiavo. Edmond de (Ion- court lui réserve le meilleur accueil dans son Journal ol l'admet en son Académie. M. Oclavo Uzanne l'iiderrog'e sur sa jeunesse el veut écrire un fragment de sa bio- graphie. Il n'est pas jusqu'à M. Jules Lemailre, malgré ses airs de dilettanlc revenu de tout, qui ne s'incline devant les mérites du romancier.

Vers lS<sr), il ne reste, je crois, à Barbey d'Aurevilly que deux ennemis déclarés et impitoyables : le comte do l^>ntmartiu et M. Kmile Zola, — le représentant du «centre droit // et le porte-parole de « l'exlrcmc-gauche />, en littérature.* Tant qu'il me restera un souffle de vie et un tronçon de plume, — s'écrie d'une voix comique M. de Pontmartin, — Je ne me lasserai pas de signaler à la méfiance des D-nis cat/ioliqucs ceXie littérature en partie double qui alterne entre une critique absolutiste et des romans tels qn f'/ic Vieille Mtiilresse, les DinhoUijucsoi V Ilistoii-e sans nom p. M. Zola (1) n'est pas pins tciidi'c

(1) Ji- (lois iliif i|tu', «J.ins lu rit/aro du 18 j;iii\it'i- 1896, M. Kniilt' Zola, nu |icu assa::!, a roroiiiiu uiio |».'irlie de ses loris fiiscrs celui iju'il nomme « le vieux liou... d'un admirahlc tem|iéranienl romanlii|ue ».