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rahis, lils d'une opoqiio r(.'\()liit\ vl a la veille oux-iiiriiK^s do plier bagago, so l'eiicoiilrenl ol so compreiiiienl. « Celui-là, c'est un gjaud éeiùvain », s'écrie Nisard devant M. Fraiiçois C(»i)pée, eu parlant de IJarboy dAurevillv. Kl Kriiesl Ilav(>l, plus explicite, loue à S(Mi tour, dans une letlrtMlii 10 aoid ISSO, « co style dont le reli(>l' fait les choses a la l'ois très éli'anges et très vivantes ». Peu de temps après, réminent critique J.-J. W'eiss, dans son feuilleton drainalique du .loHnuil (h's Dchats,— au rez-de-chaussée de la maison des Berlin, d'où jadis avait été exclu l'auteur du Jîrimn/ic/l et où depuis de longues années n'avait pas retenti le nom de Barbey, — salue en l'auteur des Didholiqiic.s « un psy- chologue rafïiné et superbe >/ (1).

De tels hommages, venant de tels hommes, préparent à merveille et corroborent à l'avance l'éloge plus éclatant encore que, d'une main experte et d'un C(eur justement chaleureux, M. Paul Bourget s'apprête à décerner à son Maître. Dès I.S7S, dans le poèiiK^ (Yl'Jdcl, il reproduisait presque, en se l'appropriant, le jugenuMit de l\iul de Saiid-Victoi- :

Ci'l liiimiiic iM'iil connue il s'Ii.iMllc, il est hizarrc M.ii> «'Tfinis, violcii( m.iis fml, cliiMclir' iii.iis i;iii'. .

Vax lSS:i, il ne seconleiite [tins de celle l)reve a[)<»logie. 11 ('(Miipose pour les Mcniordixlii de IS.")*; cl de lsr>S une admiralde préface, q\ii est certainement lai)lus IxMIe page do haute critique que l'icuvre de d'Aurevilly ait inspirée. On n'en peut diMaehor un fraiiinenl : il fau- drait tout citer.

1) J.-.l. \Niis>. — A ]iiiipus fit- lliéiilri'. p. ^i> i;.iliii,(nii-l,r\y, riliii-iir, 189J.)