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('•iiiviclioii. louicicii iii('l)r:iiilii)il(\ iillaiil [tnijnin-s drojl ol ji!S(nf;iu hoiil, (l('(l;ii,uii('U\ <ii's iiiciKiJuciiiciils hypoci-llos, il fr;ipp(' aussi l'orl sur les callioliiiuos (iiii oui dc^ l;"iches coiiiplaisaiices poui' \c l'rogivs. que siii' h's alliées on les ralioiialislos. » N'osl-il [)()iiit siii,miliei(iueirAiirovilly ait (In alteiuli(^ jiisiju'en lsr»-J puni- èlre ainsi int;(^ s;iiis reliceiices. sans fau\-l'nyanls, pleinement el loyalenienl, coMiiiie il le (lesiiMil ? Celle! pag(i t'ait 1(> ]>lus urainl liuii- denr a M. Dnsoliei- qni. dés ce nionienl, elait un libru- pensenr ileclaié, un " (ils de Di(lei'(»l " convaincn.
Il S(3nil)lail (pi'apivs nn lt>l li<iniina,i:i' diin espril Iranc ot sincère, la Ci'itiqno dnlso nioiilicr plus synipalliiquoa lîarbey d'Aurevilly. 11 n'en fut rien, — du moins jiour l'inslaiit. A propos du (Jliciutlier Des Touches, publié à la fin de 181)3, M. Dusolier lui eneoro oblitçé de revenir à la charue. 11 le lit l)rillamment dans la Reçue Nouvelle du 1") mai 1S()1. « Un no peut se figurer, — ccrit-il, — la vie intense qui circuloà travers ce roman. Je l'ai dit ailleurs, le style de M, d'Aurevilly a dos g-estos ! Quoique liitc- ?•«//•<? jusqu'au rallinemont et ne versant jamais dans la banalité (chute fréquente chez les éerivaius de mou- vement) il a l'emportement, le toiTonliel de la parole oratoire. 11 est vrai que le torrent, — car il faut aussi noter les défauts, — se brise parfois contre des incidentes et des pareiilhèses, qui le ralentissent mal à propos : cela vient de co que l'auteur veut fout dire, fixer toutes les nuances. Et à cela il est encouragé par la richesse d'ana- logies et do méla])hores que lui foui'iiil son imagination abondante. Mais M. Barbey d'Aiire\^lly reste quand niônie un écrivain hors do pair pour ceux qui préfèrent le fier style de Saint-Simon, malgré ses rugosités, ses heurts, ses soubresauts, à la correction élégante et toujours égale de Bufïon ».