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oc-ard, dos honiniesanssi dissomblablosquoMM. Hourg-et cl lIiiysHians, Kichepiu el L(k)ii Bloy, Eniosl Ilolh^ et Elemir Bourges, Octave Uzaniie et Remy de Gouniionl, Léon Daudet et Edmond Rostand, Maurice Rollinat el Edmond llaraucourt, Jean Lorrain, Octave Mii'beau el même Lucien Descaves, sont do sa, race intellecluelle et de sa descendance littéraire, — sans compter certains artistes récents de la l'iione, de la Rcrur hJauclic et du Mcrcio'C de Frmice.

A Rebours Q{ Là-Bas {.\e M. lli'iysmans sont inspirés, en leur satanisme morbide, des Diaboliques de Barbey d'Aurevilly. Aussi ne s'étonnera-t-on point que, du premier de ces romans, le critique du Constitutionnel ait dit : « .1 Rebours! Oui! au rebours du sens commun, du sens moral, de la raison, de la nature, tel est ce livre qui coupe comme un rasoir,— mais un rasoir empoisonné, — sur les platitudes ineptes et impies de la littérature contemporaine », et qu'il ait félicité l'auteur d'avoir « de rame pour son compte plus qu'on n'en a dans le groupe d'écrivains dont il fait partie » (1). On s'étonnera moins encore qu'à la suite de cet article M. Hiiysmans ait écrit à d'Aurevilly une lettre comme celle-ci : « Monsieur et cher Maître, laissez-moi vous remercier de toute la bienveillante sympathie qui sourd sous chaque ligne de cette étude et vous reprocher tout de même aussi de m'avoir induit au doux péché d'orgueil, car je suis vraiment fier que mon bouquin, qui ne me paraît pas, — iiKiiidenant qu'il a paru, — sullisamment équilibré, ait pu vous inspirer d'aussi vivantes et verveuscs pages >/ (2). Il est facile, des lors, de pressentir que. sans être un

(1) J. Bahbey i>Aliievii.i.y, Le Conslilulionnet, lundi 28 jiiiilit ISSl.

(2) J.-K.HtiYSM^^s. Lettre inédite (13 aoilt 1884 .