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autres que de liii-iiièiiu^ »vl >-^^"il;i ^'(^ qu'en isr)7,à l'appa- rilioiulu laineux roman de Flaubert, Harbey d'Aurevilly se plaisait à reconnaître coiuine qualités essentielles de sou compatriote. Mais dès 18()l il ajoutait: « Après des années d'études à se blanchir et d'ellorls à se rotïipre, Tauteur de Madame Borarij n'a i)u produire que SalainiitlKK— un livro liés ditli»'ilo à classer, cai' ce n'est ni un roman ni une histoires. S^//r//////<'/;o'est tombée défini- tivement dans le plus juste oubli, Klle y a rejoint les Incas : doux livres du même genre, avec les différences de siècle. Il y a si peu du Gustave Flaubert de Madame liovanj, en Salammbô, que je le tiens pour mort, et, par conséquent, à moins de miracle, dans l'impossibilité de renaître » (2). Ce fut pis encore quand Flaubert publia VÊducatiou sc)d/i/ic)i/a/c. Dans le Couslilulionncl du 29 novembre ISOl), Barbey d'Aurevilly écrivait: « Le romancier qui n'a trouvé, après Madame Bovary, que cette perruquecartha.uinoise ùq SiUamndmQ^Um honmie absolument dénué d'invention et d'observation imper- sonnelle, — propre, tout au plus, à des recollag-es archaïques. Uh'ducatiou sentimentale d'aujoui-dhiii confirme suflisamment le vide de tête qu'avait allirmé Salammbô... C'est avec le noir animal de sa Bovary que M. Flaubert a fait ses femelles de VÊducation senti- mentaley^. Près de cinq ans après, le 20 avril 1S74. le critique du Consl/tution )i(i iWsiiïi de La Tentation de .saint Antoine : "Toute l'érudition, l'indig^eslible érudi- tion que M. Flaubert a été obligé d'avaler j^eut être considéi'ée comme une vraie fourchette, capabled'étoull'er ou de crever son homme. Déjà, qui ne s'en souvient?

(\] Les liomnnviers {i-d. Ainyol. IStiri). p. GG rt 67. ^2) Ibid., [I. "5.