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moiii-ir iVnuo plus noble iiiorl quo ccllo-la : Mais il s'est tMisaiiulaiitt> (lu plus pur san.u- l"i'aiu;ais. o[ non j)as seu- lenitMit ilu sanu' de son poêle! Cola, Barhey d'Aiircx illy ne le pardonnera jamais.

Parvenn au lornio do son oncjuolo sur la lilleralure elassi(iue. l'auteur des Œnrrcs et fcs llounncs eût dû fixer en un tableau synthétique son jut^'enitMil d'enseinblo et ses conclusions. Il ne l'a pas l'ail. l*eul-èlre serait-il téméraire el inulilo de combler celb^ lacune. Qu'il nous suffise de reniar(puM" qut> loujoui's, a IraNors les li'ois tirands siècles do l'espril français, l(>s sympathies du critique normand se sont portées vers les honnnes vraiment forts el ont été acquises aux œuvres vip-ou- reuses et personnelles. Si d'Aurevilly aime tant le XVI siècle, c'est que co fut le siècle guerrier par excel- lence où l'àme humaine avait le pouvoir de vivre de la vie la plus intense et la plus active. S'il se monli-e plus réservé à l'endroit du XVII siècle, c'est que la règle cartésienne lui paraît avoir trop refroidi les cœurs. J']t il ne s'est pris sans doute d'un goût si vif pour André Ché- nier que parce qu'il a deviné ou supposé en ce jeune poète les ferveurs passionnées d'un romantique avant la lettre, d'un de ces apôtres vaillants qui, après la décadence du XVIII'" siècle, ont infuse un sang nouveau au génie national et fait du romantisme, à l'aube du « g-rand soleil de Messidor >/, une véritable renaissance.