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Réceil et du Pays, de la Mode, du CouslitntUnDicl ou du î^ain Jaune écVàio, sous la pression des images, ooninio une catapulte de g-uerre. iKuir la glorilication (\'\\\\r idée. Voici, par exemple, de (puMIe façon d'Aurevilly analyse la troisième partie des Misérables : Marins. « Marias! Eh ! bien, à la bonne heure ! 11 promet, ce titre de Maritcsf Laissons /<^rt;/ //»<'.' laissons Cosctte, ces noms prétentieux et écœurants de simplicité... jouée, ces titres enfantclets eignan-gnan, — onomatopée qui peint mieux qu'un mot ce que je veux dire, — et prenons enfin pour titre un nom viril, qui ne grimace ni ne pleurniche. Prenons Ma^'ius! Marins, en etl'el. c'est là un nom qui peut avoir sa raison d'être. C'est un titre qui peut cacher une idée, une idée dont j'ai cru, de loin, voir briller la lueur. Va pour Marias ! C'est presque une espérance... Voilà ce que je me disais. Moi qui n'ai pas, je vous l'assure, un seul préjugé, un seul mauvais sentiment contre M. Victor Hugo, moi qui serais si heureux de pouvoir louer sans réserve un beau passage, une grande chose, dans son livre des Misérables, parce que le meilleur soubasse- ment qu'on puisse donner à sa critique, c'est la justice d'un éloge mérité, voilà ce que je me disais en ouvrant Marins, le troisième tiroir de ce roman-conmiode, dans lequel M. Victor Hugo a empilé, sans ordre, tous les divers écrits sur toutes choses qu'il n'a pas oubliés depuis quinze ans et qu'il ne veut pas perdre, car, dans ce sens-la, il a de l'ordre, et c'est même la seule ma- nière dont il en a ! Oui, je le disais : Marias! mais ce doit être quelque chose comme la République! Un tel sujet, le premier des sujets, le sujet sacré pour M. Victor Hugo, aura, sans doute, retendu cette fibre d'airain que le chantre de Napoléon avait dans le talent autrefois et qu'il a trop ramollie M. Hugo n'est immobile en