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rapplaiulissonionl dos oonvivos. Il donnait à boiro à ses gLMis poiii- qu'ils lissonl lapap^o » (1). Ici, c'est le stylo, ému. indigné, vengeur, de raristocrate outragé dans ses droits les plus chers par un « socialiste » qui na inèfue pas, dit d'Aurevilly, le mérite do la bonne foi.

Il n'en va pas autrement chez l'auteur de Y Ensorcelée et des Prophètes du Passé, lorsque la religion est enjeu. Tant(M il expose ses idées on un stylo grave qui mol en relief la sécurité d'une conviction profonde. TanttU il « charge ;i la Murât » contre les ennemis de l'Kglise. Dans un cas, il s'écrie avec assurance et tranquillité: « Nous n'épargnerons aucune des erreurs que La Liberté de Penser essaiera de produire. Nous lui offri- rons la discussion sous toutes les formes, appuyés que nous sommes aux principes de rKglise romaine, dans lesquels nous avons foi, par lesquels nous avons vigueur. Si les hommes de talent viennent à ce recueil rationaliste, tant mieux! nous aimerons à signaler, comme une effrayante évidence, le talent moins fort que la vérité qu'il combat, et ce qu'il perd de noble sang dans une vile pous- sière en joutant ainsi contre' Dieu. Si les hommes de talent, au contraire, y brillent... par leur absence, tant mieux en- core! nous montrerons l'équation entre leshonmieset les doctrines, — doctrines mauvaises, hommes impuissants! Et nous dirons à tous ceux qui, catholiques comme nous, ont moins que nous le bon génie de l'espérance: Tenez! jugez! voilà pourtant les philosophes qui font obstacle au catholicisme, qui croient lui barrer la route vers l'avenir! Croyez-vous que ce sont de tels hommes qui nous empêchent de passer? » (2). Dans l'autre cas,

(1) Les Romanciers, p. 26 (Amyol, éditeur, 1865).

(2 Iteviie du Monde Catholique (15 janvier 1848), p. 159 et suiv.