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dos VMpours (lu soir ou l)lancs do rosêo, do ros rhosos qui, lo loiidoinaiu. dans sos rôcils, dovaioul ajoulor a rrtlVayaiilc l'iMitMiinit'o tic cos lieux dôsorls » (1 ).

Sos <v mariuos » sonl i»lus suj^'noslivos oiicoro. Ellos soulionnoid la ooiuparaisou avoo les plus oélobros quo Ton oonnaisse. 11 y eu a d'inoubliabk^sdans Une Vu'ilU' .lA?/Vrtvv.s-f, parexomplo. «i ...La coquille do noix qui les beivail, dans sa concavité mobile, coniino un nid d'oisoau balancé dans les rameaux par le veut, fondait loujoui's les vagues amoncelées. Le flot, scindé par la proue, nioulonnait, comme disent cos gens do morqui composout leur langage d'Océan avec leurs souvenirs de pasteurs et rêvent ainsi à leur enfance. Ils avaient doublé la falaise, et, là, ils avaient revirc de bord, creusant un sillage nouveau dans le sillage qu'ils avaient tracé. Arrêtés sur lo plateau liquide d'une mer qui ressemblait à un bassin de vif-argent, tant elle était étincelante, ils avaient jeté lo filet sous la barque immobile » (2). Et ailloui's: « Le soleil avait disparu dans les flots. Leur miroir, lisse comme un bassin, changeait ses reflets d'or en couleurs violettes qui s'évanouissaient à leur tour dans la couleur accoutumée de cette mer, verte, le soir, comme une prairie. Le plein était superbe et silencieux. Le vent d'ouest n'apportait dans l'étendue que le chant monotone dos vachères qui revenaient do traiio ou qui y allaient, du côté de Barneville » (:3).

C'est à Carteret que Barl)ey d'Aurevilly a puisé ses meilleures inspirations maritimes. Dès son jeune âge, il y était allé cherch(M' des sensations profondc^s et inefl'a-

(1) L'Ensorcelée, |>. 1.") el 10 {('A. Lrmerir).

(2) Une Vieille Maîtresse (éd. Lcmerif;, loiiic II, p. 2<i2.

« lue Vi,-ill,' Mallre.ssi' (vA. l,.innri). t. .me II. p. 3il.