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leur fairo diro \c CDulrairo ih^ co qu'ils sipniliont. Kl nous nVn souiuies pas onroro arrivés à oolto oxlrcinilc iU^ ■■ liy/aiiliiiisiiit> » alVolc. cIkm' au\ dilcllauhvs cl aux « snobs ».

Eu rôsuinc, ou n'est pas callioliiiue sauseroire a Siilaii et à son influonco dans les affaires humaines. Klanl ealholique absolument et sans arrière-pensée, d'Aurevilly devait être « saUiniste », croire au Diable, et, par eonsé- (luenl, montrer la part qu'il prend aux événemeids de la vie. Le romancier a usé de son droit ou nionlraul !(> Démon sur la scèiu^ des passions ; et le croyant a fait son devoir en lui donnant une large place. Dieu et le Diable sont comme le pivot de toute la doctrine romaine. Tout ce qui, dans les choses un peu extraordinaires, n'est pas immédiatement « rapporté » à Dieu, l'Eglise l'impute au Démon. 11 y a même des cas où les catholiques sont fort en peine de discerner l'influence divine de l'aclion dia- bolique, — et n'exisle-t-il pas. à Rome, unecongrégalion chargée de trancher ces problèmes épineux ? Quoi qu'il en soit, les fidèles s'aflfirment d'autant plus orthodoxes qu'ils reconnaissent plus catégoriquement l'action réci- proque de Dieu et de Satan, ou, si l'on ve\it, l'aclion de l'un et la réaction de l'autre. Sur ce point, comme toujours, Barbey d'Aurevilly est foncièrement catholique.

Sans doute, lorsqu'on met le Diable un peu partout dans son ceuvre, on diminue singulieremenl la part de la psychologie. On va même jusqu'à supprimer, en la rem- plaçant trop facilement par des semblants de miracles, toute analyse du cœur. L'ingérence démoniaque est une explication très commode des cas passionnels qui sem- blent malaisés à mettre en lumière. Tel phénomène de conscience parait excessivement compliqué ? il est dû à la suggeslidM de Salaii. Tel ronc(Mirs de cirronslances