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lègcs arislocralKiiu's (lui irciilaiiuMil i)as lo roc cU» la croyance. A ses corelis;i(»miaires (jni s'en iiidimieiil, (rAurevilly répond : " .le vous reconnais bien à vos faiblesses, callioli(iues pusillanimes ! y/ Kl, se lournanl vers les eiuieniis (li> rKulise, il ajoute, sans sourciller : « Dans hnnoralc des Libres l'enseurs, les callioliques n'ont pas le droit de loucher au roman ou à la i)assion, sous le prétexte qu'ils tloivent avoir les mains trop pur(>s. comme si louU^s les blessures (jui jcllcnl du san.u lUi du poison n'appartenaiiMil pas aux mains i)ui'(>s ! Us ne peuvent pas loucher au drame non i)lus. car (-'(^st de la passion encore. Ils ne doivent toudiei' ni a l'art, ni a la lilleiature, ni à rien, mais s'a.uenouiller dans un coin, prierel laisser le monde et la Libre Pensée tranquilles... Ce qu'il y a moralement et intellectuellement de mag-nifique dans le catholicisme, c'estqu'il est large, compréhensif , immense ; c'est qu'il embrasse la nature humaine tout entière et ses diverses sphères d'activité... Le catholicisme n'a rien de prude, de bégueule, de pédant. diiMiuii't. Il laisse cela aux vertus fausses, aux puritanismes tondus. Le catholicisme aime les arts et accepte, sans trembler, leurs audaces. Il admet les passions et leurs peintures, parce qu'il sait qu'on en peut tirer des enseignements, même quand l'artiste lui-même ne les lire pas >/ (1). On n'a jamais mieux delini le catholicisme grandiose à l'usage des personnes du monde, le catholicisme aristo- cratique.

Toutefois d'.Vurcvilly va plus loin. 11 vent confondre tous ses détracteurs, quels qu'ils soient et d'où qu'ils viennent, dans la même réfutation vengeresse. Je l'en-

M) lue Vieille Maîtresse. l'ri-facc de la iiounlUc tdilion, | . '.'> et suiv. (éd. Lemerrc .