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non av;iil piis ôprnnvô lo bosoin ot flovonn do joui- (mi jour plus formo à iiiosuri^ (]u'il s'cdairail davaiilatrc

lîarbov (rAur(>villy u'osl pas venu au calholicismo, coumit^ laul d'aulnes do sou opoquo. paire (\ \\ était rouiautiquo.Son romaulisuiolo plus pur i\o tout niélaug'O a été « iucrédulo » et « libortiu ». CVst bleu plutôt par instiuot d'arislocratio, ot pour satisfaire ses aspirations vers la i^raudour ot la foroe, quo Tirouisto dcsaltus('> do VAinour Impots/hlc a fait retour a la relii^iou do sou enfance. El, dès riusiautoii il s'est alloruii ol itnuiobilisé dans les traditions de ses ancêtres, qu'il avait nag-uère si allèg-reinent reniées, il on a accepté toutes les consé- quences, fussent-elles dures, et tous les jougs, même extrêmement lourds. Il parle en qiiolquo endroit de € Chateaubriand ... qui n'est probal)lomonl n^sté chrélion quo par le sentiment de Vhonneur, liailaul d<> u(Milil- hommo à Dieii ! » (1) Tel est un pou sou cas. à lui aussi. 11 est redevenu chrétien « par le sentiment de rhonneur » aristocratique d'abord, puis il Ta été de conviction assurée et profonde; enfin il l'a été de pratique. Après avoir traité « de g-entilhonmie à Dieu », il s'est abaissé plus humblement, quoique très noblement, eu présence du Christ, et finalement s'est incliné, en fidèle, devant la souveraine autorité do l'Eglise. Ces trois étapes succes- sives ont détermiiu' la marche ascondanlo de son esprit vers les hauteurs de l'Inconnu qu'il s'est insensiblement révélé à lui-même Mais jamais sou aristocratie native ne s'est anéantie en face des mystères redoutables do l'Au-delà. Le pentilhommou survécu à toutes les victoires de lu foi.

(1; Les l'hilosopfies et les écrivains relif/ieur, 2* série, p. 176. Frin/inr, éditeur, 18«7 .