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qui ne craint pus do louciier aux passions liuniainos. lorsqu'il s'agit de faire trembler sur leurs suites » (1). Hntin. U' l^rrlrc Marir (»sl une omim'o de li;iut nivsli- cisnie parl'aiteinenl orthodoxe.

11 faut arriver aux hidholitincs |»(>ur «pie la douhU' question d'anti-calluilicisinc et d'iiiinioi'alité, — dans le cas présent les deux questions se confondent, — so trouve de nouveau soulevée. Mais d'Aurevilly répond sans broncher : « Bien entendu qu'avec leur titre de />/rt/^6>//7«r.s', elles n'ont pas l;i |>ret('nli()ii (l'rlic un livre de prières ou d'/////A'//V>;/ c/ir(f/rH,K'. Elles ont pourtant éle écrites par un moraliste chrétien, mais qui se picpic d'observation \raie, quoique très hardie, et (piicioit — c'est sa poétique, a lui — que les peinti'es puissants peuvent tout peindre et que leur peinture est toujours assez morale quand elle est tranUiue et qu'elU^ donne \']i<)i')'Ciir (les choses qu'elle relrnce. Il n'y a d'immoral que les Impassibles et les Ricaneurs. Or, l'auteur de ceci, qui croit au Diable et à ses influences dans le monde, n'en rit pas, et il ne les raconte aux âmes pures que pour les en épouvanter. Quand on aura lu ces Dinbol/'ques, je ne crois pas qu'il y ait personne en disposition de les recommencer en fait, et toute la moralité d'un livre est la... // (2). La même réponse peut s'appli(jiier a V/lis/oire sans iioiH et à la Pa^e fl'JJisloh'e.

Si l'on en vient à la critique, il est facile de moidrer que Barbey d'Aurevilly a voulu en faire une arme de combat pour la défense do l'orthodoxie romaine. Il ne reconnait la philosophie que connue servante de la théo- logie et lui interdit même t(jute méUiphysique qui s'exerce

1. L'Ensorcelée. — liitroilnrtiori, p. 9 (éil. Lcmerrc). 2 Les Diaboliques. — Préface, p. 3 et 4 (é<J. Dentu'i.