Section V. — GALLICÆ, Crép.
Espèce unique : R. GALLICA, Linné
Arbuste de 1 mètre au plus, parfois seulement 0 m. 50.
Rameaux diffus, peu élancés, à écorce d’un vert sombre, souvent brune, et plus ou moins pourprée d’un côté ; armés d’aiguillons nombreux, sétacés. presque droits, entremêlés d’acicules et de glandes pédicellées, parsemés de quelques aiguillons crochus, plus longs et plus forts.
Feuilles généralement 5-foliolécs, accidentellement à trois paires de folioles ; folioles largement ovales, à sommet arrondi, presque obtus, d’un vert sombre, légèrement gaufrées et d’aspect rude et coriace, souvent pubescentes en dessous, à serratures velues et glanduleuses, promptement caduques.
L’aspect général des feuilles et des folioles, ainsi que la forme des rameaux et des aiguillons, se retrouvent plus ou moins modifiés dans les races qui dérivent directement du R. gallica (R. centifolia. R . Portland, etc.) .
Fleurs souvent solitaires ou réunies par trois au plus, à corolle très grande, simple dans le type et double ou semi-pleine, chez ses variations légitimes.
Styles libres, souvent saillants ; sépales généralement caducs, mais quelquefois persistants.
Fruits ronds ou ovoïdes.
Cette espèce est — comme son nom l’indique — spontanée en France. Elle résiste, ainsi que ses dérivés, aux hivers les plus rigoureux ; elle se multiplie facilement par division des pieds. Ses variétés étaient très à la mode jusqu’au milieu du siècle dernier ; mais la culture en fut abandonnée parce qu’elles ne remontent pas. Quelques belles variétés à fleurs franchement panachées sont encore dans les jardins.
Race des Rosiers de PROVINS
