Page:Gravereaux - Les roses cultivées à l'Haÿ en 1902, 1902.djvu/117

Cette page n’a pas encore été corrigée
91
SECTION III. — HYBRIDES DE NOISETTE

N.B. — Pour les Rosiers Noisette sarmenteux, voir IIIe Partie (collection spéciale des Rosiers sarmenteux).
Groupe B. — HYBRIDES DE NOISETTE

Les variations légitimes du R. Noisette sont, croyons-nous, beaucoup plus rares qu’on l’admet généralement et telles formes, comme Rêve d’Or, William Allen, Richardson, etc., etc., considérées comme variétés, pourraient bien être que des métis du R. de Noisette, avec le R. indica. Sans trancher cette question et quoi qu’il en soit, on est convenu de nommer plutôt Hybrides de Noisette les produits du R. Noisette croisé avec certains Hybrides remontants.

Chez ces métis, ou pour parler le langage ordinaire, chez ces variétés, les feuilles ont perdu de leur vernis pour prendre des nervures un peu plus saillantes, un parenchyme légèrement plus gaufré; les rameaux, armés de nom­breux aiguillons inégaux, sont souvent moins élancés, rarement sarmenteux (Mme Alfred Carrière).

L’inflorescence conserve chez ces variétés le même mode que chez les Noisette, mais leur bois et leur feuillage les rapprochent légèrement pour la plupart des Hybrides remontants.

Nous croyons que le premier Hybride de Noisette est Prudence Rœser, obtenu vers 1840 par M. Roeser à Crécy (Seine-et-Marne).