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Honteux et confus, Nono finit par se laisser arracher que, déjà gavé du miel des abeilles, et des framboises et des fraises, dons des carabes, sa gourmandise l’avait poussé à se bourrer encore de cerises pendant qu’il les cueillait. Son estomac distendu se refusait à avaler quoi que ce soit.

— Bois un peu de lait, fit Sacha, cela les fera descendre, tu mangeras cette belle pêche ensuite. »

Nono essaya d’en avaler quelques gouttes, mais le lait ne voulait pas descendre lui non plus.

Et jetant un dernier regard de convoitise sur les fruits succulents qui attiraient ses regrets, le jeune gourmand dut se contenter de regarder manger ses camarades qui, rassurés, s’étaient remis à becqueter les fruits de leurs préférences, se promettant, lui, d’être plus sage à l’avenir, et de modérer sa gourmandise.

Il dut leur raconter ses aventures avec les abeilles et les carabes, la mention qu’il avait