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Toto, Mab, Biquette et Sacha qui, décidément, l’avaient pris sous leur protection, marchaient avec lui.

Nono s’étonnait qu’ils fussent abandonnés à eux-mêmes, Solidaria, Liberta, Labor, à part les courtes apparitions où il n’avait fait que les entrevoir, avaient disparu sans plus donner signe d’existence.

— Cela t’étonne, répondit Hans, c’est tous les jours comme cela. Nous ne les apercevons que lorsque nous avons besoin d’eux. Alors, pas besoin de les chercher. Nous les voyons à côté de nous, comme s’ils devinaient que nous avons besoin de leur aide.

— Et lorsqu’on n’est pas sage, comment vous punit-on ? Qui est-ce qui vous punit?

— Personne, fit Mab. Comment veux-tu que l’on ne soit pas sage, quand on n’a personne sur le dos pour vous empêcher de vous amuser, ou pour vous forcer à faire ce qui ne vous plaît pas.

— Oui, mais qu’est-ce qui prend soin du jardin et des arbres, et des vaches qui donnent le lait que vous buvez ?