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fum qu’ils dégageaient, lui chatouillant les narines.

Sans se le faire répéter, il se mit à table et goûta au miel. Dans une coupe de cire modelée à son intention, les abeilles avaient distillé le doux nectar qu’elles recueillent dans le calice des fleurs. Nono était extasié, et se régalait avec délices.

Il avait déjà largement entamé le miel, puisé à la coupe, sa faim se calmait un peu, et il n’éprouvait plus autant de plaisir à mordre dans le miel, à boire le nectar, commençant à les trouver trop sucrés.

La ruche, les abeilles avaient disparu, sans qu’il s’en rendît compte, son attention étant attirée en ce moment par un grouillement qui sortait du bois en face de lui. Cela miroitait au soleil, avec des reflets d’or. Et cela s’avançait vers Nono qui était très intrigué, ne pouvant rien distinguer.

Comme cela s’avançait toujours, il finit par démêler un grouillement d’êtres. Hanté par ses lectures, il ne douta pas un seul instant que ce