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butin qu'elles rapportaient des champs ; d'autres encore travaillaient à réparer les murs du palais, façonnaient les appartements aux besoins auxquels elles les destinaient.

Mais chose plus étrange encore, ces abeilles n'étaient plus de vulgaires insectes : au fur et à mesure que le tronc se transformait en palais, les mouches également grandissaient, se transformaient en êtres humains tout en rappelant cependant leur forme primitive, conservant les ailes diaphanes qui leur permettaient de voltiger dans l'espace.

L'abeille qui conduisait Nono subissait la même transformation. Et elle voltigeant, Nono gravissant les marches de l'escalier monumental, ils arrivèrent devant une dame assise sous le vestibule en un riche fauteuil au large dossier. Près d'elle s'empressait la foule des abeilles que n'appelaient pas d'autres travaux, lui apportant des coussins pour s'appuyer, une nourriture exquise et parfumée, des boissons à l'odeur délicieuse.

Son visage était empreint d'une très grande