Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/377

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


ruisselant de sueur... il s’éveilla dans les bras de sa mère qui essayait de le consoler, lui demandant ce qui avait pu troubler son sommeil.

Car notre pseudo-voyageur, qui s’était endormi la tête farcie de ses histoires, vous l'avez sans doute deviné déjà, venait tout simplement de rêver les aventures que vous venez de lire.

Encore tout haletant, Nono raconta les phases principales de son rêve.

— Gros bêta, lui dit sa mère, tu sais bien qu’il n’y a ni fées, ni sorciers, ni animaux parlants, sauf les perroquets et les pies qui ne font que répéter les quelques mots qu’on leur apprend.

Tu te casses la tête avec tes lectures, et c'est ce qui te donne le cauchemar.

Allons ! grand serin, rendors-toi, et ne pense plus à toutes ces niaiseries. Et en même temps, elle le caressait de bons gros baisers.

Mais le père, qui était survenu et avait écouté le récit du rêve d’un air attentif, prit la parole et dit à son fils :