Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/348

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Ils marchaient d’un pas allègre, espérant, cette fois, ne pas tarder à retrouver leur camarade.

Cependant, après un bout de chemin, mis en appétit par la marche, ils s’arrêtèrent près d’une source pour déjeuner. Et, tout en déjeunant, ils causaient de leurs espérances, lorsque, tout d’un coup, d'un trou qu’ils n’avaient pas aperçu sortit une petite bête noire, au poil soyeux, qui tout en clignant des yeux leur dit :

— Celui dont vous parlez m'a sauvé la vie. Je crois que je puis vous être utile dans vos recherches, si mon infirmité m’empêche de voir clair en plein jour, en revanche, je vois très bien dans l’obscurité. Emmenez-moi. Promettez-moi seulement de ne pas me laisser dans la ville.

Hans et Mab émerveillés, mais nullement étonnés — il leur était déjà arrivé tant d’aventures — se consultèrent pendant que Penmoch flairait cette petite bête dont la tête se terminait en une espèce de groin comme le sien.