Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/341

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Un après-midi, vers le soir, ils arrivèrent à la ferme où Nono, moyennant sa musique, avait trouvé l’hospitalité. Pour rester dans leur rôle, nos artistes proposèrent leur musique et les gentillesses de Penmoch en échange d'un morceau de pain, et d’une place dans le foin.

Mais le fermier, occupé à réparer un poulailler dans sa cour, et fort peu sensible tous les jours, surtout en voyant trois écuelles de soupe à donner, exigea d’être payé, espérant bien avoir la musique par-dessus le marché.

Hans sortit quelque menue monnaie de sa bourse et la donna au fermier qui s'en contenta, et les fit entrer dans la salle commune, où ils s’installèrent dans un coin avec Penmoch.

La grosse servante s’occupait de préparer la soupe, le vieux grand-père était toujours sous le manteau de la cheminée, le fils et sa famille au dehors s'occupaient de divers travaux, un des valets de la ferme était en train de réparer le manche d’une bêche.

Le valet et la servante causaient, sans s’occuper des musiciens, ni de l’aïeul que l’âge ren-