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de pain. Hans réclama pour Penmoch. — La vieille parut scandalisée, mais comme elle ne leur en avait pas donné pour la moitié de leur argent, elle en coupa un autre morceau en rechignant et leur ferma la porte sur le nez.

Les trois voyageurs s’éloignèrent du village en grignotant leur pain, se proposant de compléter leur déjeuner plus loin.

Ils marchèrent ainsi quelque temps, croisant quelques rares passants sur la route, apercevant parfois quelque ferme isolée, au loin, au milieu des champs.

À la fin ils se décidèrent à se détourner de leur chemin pour aller demander à une de ces fermes qu’on voulût bien leur vendre quelque chose à manger.

On leur donna du pain, du lait et du beurre. Ils demandèrent que l’on voulût bien faire cuire quelques pommes de terre pour Penmoch. Le fermier leur demanda à quoi ils pensaient de traîner ainsi, derrière eux, un cochon qui ne leur serait qu’un embarras et proposa de le leur acheter.