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occupait le plus : leur cher Nono et les moyens de le retrouver.

Dans les branches du mûrier, une colonie de vers à soie, qu’ils n’avaient pas aperçue, les écoutait attentivement.

Cette colonie était la progéniture du bombyx auquel Nono avait rendu la volée : une femelle prête à pondre. À ses petits qu'elle ne devait jamais voir, comme elle leur transmettait l’instinct de tisser un cocon, elle leur transmit sa reconnaissance envers son libérateur, avec la charge de s’acquitter pour elle.

Aussi, lorsqu'ils eurent compris qu’il s’agissait de celui qu’ils avaient charge de remercier, ils tinrent conseil sur ce qu’ils pouvaient faire pour venir en aide à sa délivrance. Ils eurent bientôt trouvé, et se mirent immédiatement au travail.

Hans, qui s‘était couché sur le dos en attendant de se remettre en route, les yeux perdus en l’air, fixant, sans le voir, le feuillage du mûrier qui le couvrait de son ombre, songeait à son ami, lorsque, tout d'un coup, d’une des bran-