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Nono tourna à gauche, et se trouva dans une rue qui allait en se rétrécissant. Il ne tarda pas à entrer dans un quartier aux ruelles étroites, aux maisons noircies et décrépites, habitées par une population très misérable.

La fatigue et la faim le contraignirent à s’asseoir sur une borne.

Là, comme il se laissait aller à son désespoir, et que, machinalement, il palpait toutes ses poches dans l’espérance d’y retrouver quelque croute égarée, il sentit le rameau d’or que Monnaïus lui avait remis pour le décider à le suivre, et qu’il avait totalement oublié.

Il le sortit et l’examina, mais, contrairement à la promesse de Monnaïus, le rameau n’avait pas grandi. Tel il l’avait reçu, tel il était resté, rendu seulement un peu plus luisant par le frottement de la poche.

Mais peut-être avait-il quand même les propriétés d’un plus grand ?

Et Nono désira des repas pantagruéliques