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très jolies, la vision rapide qu’il en eut était que ce monde-là ressemblait un peu aux pourceaux qu’il avait vus à l’engrais dans les étables de sa nourrice.

Nono descendit une des allées en admirant ce qui se passait autour de lui. Là, sous les arbres, assises sur des chaises, de grosses femmes joufflues, coiffées de larges rubans, enveloppées de grands manteaux, avaient autour d'elles de petits enfants richement habillés, jouant avec des jouets luxueux.

Plusieurs de ces femmes portaient en leurs bras les bébés trop jeunes pour marcher ou jouer avec les autres, et par instants, leur donnaient à téter. Notre promeneur reconnut qu'il avait là, devant lui, les enfants des personnages qui étaient dans les équipages. Les femmes qui les gardaient, n’étaient que les bonnes ou les nourrices. Il lui semblait trouver dans leurs traits une vague ressemblance avec la Blanchette de Mab, mais elles paraissaient bien moins douces, par exemple.

Dans les chalets qui se dressaient au milieu