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Et, ramassent des cailloux, ils allaient faire un mauvais parti à Nono, lorsque, heureusement pour lui, une femme sortit d’une des maisons, fit la chasse aux galopins, en saisissant un par l’oreille.

— Après qui en as-tu, encore, chenapan ! fit-elle.

— C’est pas moi, m’man, hurla le vaurien. C’est les autres qui voulaient que le garçon leur fasse encore de la musique. »

La femme lâcha l’oreille de son garnement, et s’approcha de Nono, lui demandant qui il était, d’où il venait, où il allait.

Nono lui raconta ses aventures, sa vie à Autonomie, sa rencontre avec le gros monsieur, son enlèvement, son naufrage, et son isolement dans ce pays inconnu.

Mais la pauvre campagnarde n’avait jamais entendu parler d’Autonomie. Pour elle, le gros monsieur devait être quelque Bohémien qui enlevait les enfants pour en faire des petits mendiants.

— Hélas, mon pauvre enfant, fit-elle api-