Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/172

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sut que répliquer, s’attendant peu à cette algarade. Pleurant, il alla se réfugier près de ses camarades habituels.

— Ho ! le méchant, fit Mab qui se trouvait là avec Hans, et avait assisté à la scène complète. C’est toi qui es allé te buter contre lui, c’est toi qui as tort et tu le bats.

— Hé bien ! pourquoi se trouvait-il sur mon chemin ? » fit Nono rendu plus furieux encore, parce qu’il sentait bien que le reproche était mérité. »

D’autant plus qu’en donnant le coup de poing, il avait entrevu Solidaria s’éloignant de lui, les yeux pleins de reproches.

Labor qui, au milieu des autres enfants, avait pour eux le visage aussi aimable et avenant que d'habitude prenait, au contraire, lorsque ses yeux se tournaient vers Nono, une physionomie dure, revêche et renfrognée qui le paralysait.

— Eh bien, mauvaise tête, fit Biquette en intervenant, veux-tu bien vite aller t’excuser auprès de Riri, lui dire que c’est un mo-