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Nono, s’il est têtu, n’est pas un mauvais diable, il aime ses parents et, — surtout lorsqu’il a quelque chose à leur demander — sait trouver des câlineries qui ne manquent jamais leur effet et ont, plus d’une fois, fait rire le père en dedans, alors que, pour la forme, il faisait les gros yeux.

À part les fichus quarts d’heure dont nous avons parlé, on a d’assez bons moments à la maison, et les bourrasques sont vite oubliées, car personne n’y apporte de méchanceté.

Au moment où nous faisons connaissance avec la famille, Nono vient d’être d’une sagesse exemplaire. — Il y a longtemps qu’il désire que son père lui achète un livre de contes, avec de belles images ! — ses notes de la semaine à l’école sont excellentes ; il s’est acquitté avec promptitude, et sans murmurer, — en dedans seulement pour ne pas en perdre l’habitude — des commissions qu’on lui a demandé de faire ; aussi, son père lui a promis de sortir avec lui le lendemain — puisque ce sera dimanche — de lui faire visiter les boutiques où