Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/165

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Nono se demandait s’il avait réellement vu, ou si ce n’était pas une illusion. Il se calma un peu, mais ses premières appréhensions lui étaient revenues. Il se recule de l’homme, et, d’une voix altérée, il cria : Hans ! Mab !

— Que t’es bête, reprit l’homme, en essayant de lui prendre la main, décide-toi, et je t’emmène. Mais fais vite, car je suis pressé !

On entendait la voix de Hans, Dick et Mab, qui appelaient leur camarade absent.

Et Nono reculant encore de l’homme, appela ses amis.

— Où donc te caches-tu ? fit la voix de Hans qui, cette fois, paraissait tout près.

— Par ici, par ici, cria Nono.

Et il vit déboucher Hans d’un fourré, puis Dick, puis Mab d’un sentier voisin.

— Ce que tu nous as fait peur, firent-ils, tous ensemble. On te croyait perdu. Voilà une heure que l’on te cherche. » Et tous lui sautèrent au cou.

Le gros homme avait disparu.

Nono allait raconter à ses amis son aven-