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On ne pourra pas réclamer le prix d’une reproduction dont je paie l’insertion !

Salutations confraternelles.
Aur. Scholl.

Ici, la lettre qui accompagnait la copie et que j’insérai dans la Révolte :

Paris, 26 mars 1891.
Monsieur J. Grave,

Je vous remercie de l’envoi de votre journal et de la brochure de Kropotkine, qui m’a vivement intéressé.

Je vois que vous invitez les amis à souscrire pour la propagande de votre supplément. Il ne sera pas dit que je n’y aurai pas apporté mon concours. Ci-joint des timbres-poste (5 fr.) et un extrait d’une petite étude qui peut convenir à vos lecteurs.

Compliments confraternels.
Aurélien Scholl.

Avec Bonnetain, nous échangeâmes une assez nombreuse correspondance.

À la demande d’autorisation que je lui avais adressée, il avait envoyé la réponse suivante :

Supplément du « Figaro », 26, rue Drouot, 25 juin.

Mon cher confrère, je vous donne de grand cœur l’autorisation de publier tels extraits de mes livres qui vous conviendront. La Révolte ne doit pas être riche et la Société des Gens de Lettres nous défend de concéder nos reproductions, mais cette boutique d’usiniers représente trop peu la littérature pour que je tienne compte de ses statuts !

Continuez-moi l’envoi de votre journal et publiez ma première lettre si bon vous semble.

Cordialités.
P. Bonnetain, 6, rue Ballu.

Avez-vous lu le Bilatéral, de Rosny et son Marc Fane ? Je serais bien aise de savoir ce que la Révolte pense de ces deux romans sur le socialisme et l’anarchie.

Vous trouverez dans Autour de la Caserne, l’Opium, le Nommé Perreux et Amours Nomades, des citations ne choquant point vos théories. Ci-joint un mot pour l’éditeur des quatre derniers.

Quelle était la première lettre à laquelle faisait allusion celle ci-dessus ? Je ne me rappelle pas. Toutes ses lettres ne sont pas datées. Mais lorsque je reçus l’assignation de