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XX

ET APRÈS ?


Après ? — disent nombre de contradicteurs, quand nous avons démontré les mauvais effets de la vicieuse organisation sociale qui nous régit, quand nous leur avons fait comprendre qu’aucune réforme n’est possible dans le régime actuel ; que les meilleures se retournent fatalement, de par le fait des institutions existantes, contre leur but et deviennent une aggravation de plus à la misère des exploités ; que celles qui pourraient efficacement amener un changement dans le sort du travailleur, ne le pourraient qu’à condition qu’elles s’attaquassent à l’institution elle-même ; mais repoussées par les dirigeants, il faudrait une révolution pour les réaliser.

Or, c’est cette révolution qui effraie beaucoup de