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LA SOCIÉTÉ MOURANTE ET L’ANARCHIE

Une fois les armes à la main, ne soyez pas assez simples pour vous contenter des réformes qui laisseraient subsister la cause de vos maux. Voilà ce que l’on vous a pris, voilà l’idéal où vous devez tendre ; à vous de ne pas vous attarder aux papotages et de savoir donner le coup d’épaule qui mettra bas cet édifice vermoulu, qui craque de toutes parts, et que l’on ose encore nommer la Société ! Ne l’étayez pas, en rebouchant les trous avec les replâtrages que l’on vous propose ; faites place nette, au contraire, pour ne pas être entravés dans la reconstitution d’une société meilleure. »