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radis que, suivant la légende, le péché a ravi à l’homme ; avec cette différence toutefois, que le paradis futur n’est pas imaginaire, mais réel ; qu’il ne se trouve pas à l’origine mais à la fin de l’évolution humaine, qu’il n’est pas le don d’un dieu, mais le résultat du travail, le gain de l’homme et de l’humanité. » (Büchner, l’Homme selon la science[1], pp. 210 et 211).

Et nous ajouterons :

Paradis où il ne sera permis aux travailleurs d’y entrer, que lorsqu’ils auront compris que leurs maîtres ne leur en ouvriront jamais les portes, paradis qu’il ne leur sera permis d’habiter que lorsqu’ils auront l’énergie de vouloir le conquérir et de culbuter ceux qui leur en barrent l’entrée.


  1. Un vol., chez Reinwald.