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autres ; que, par conséquent, l’individu, dans une certaine mesure, dépend de la société dans laquelle il se meut et se développe ; mais, pour le bourgeois et les autoritaires de toute sorte, cette société se résume en une certaine organisation qui la représente sous forme de pouvoir constitué, et c’est atix volontés de ce pouvoir que les individus d’après la théorie autoritaire, doivent subordonner leur activité. C’est cette théorie que nous repoussons et dont nous pensons avoir démontré la fausseté.


Nous l’avons vu, ce n’est pas l’individu qui doit se plier aux convenances arbitraires d’une société mal organisée, mais celle-ci qui doit se modeler et fonctionner de façon à ce que l’individu y trouve un élargissement de sa personnalité et non un rétrécissement de son activité. Elle doit modeler son organisation d’après les relations que les individus ont entre eux. Loin de rester immuable, elle doit suivre les fluctuations de l’évolution humaine afin de rester toujours en harmonie avec les changements qu’apportent le temps et les circonstances.

Il est vrai encore que la science nous démontre que tout, dans la nature, est régi par des lois immuables dénommées « lois naturelles » ; lois qtii veulent que toutes les molécules ayant les mêmes affinités, se recherchent et s’unissent pour arriver, selon la manière dont elles se sont juxtaposées, selon l’état du milieu dans lequel leur combinaison s’est opérée, selon le nombre et l’intensité des molécules de chaque sorte qui ont pris part à la combinaison, à former soit un minéral, soit un organisme végétal ou animal.

Qui a fait ces lois ? — Pour le prêtre c’est un être